Protéger efficacement contre les moustiques en voyage, c’est adopter une stratégie combinant répulsifs puissants, moustiquaires imprégnées et bonnes pratiques pour éviter le paludisme, la dengue et le chikungunya.
En appliquant ces conseils, je réduis considérablement le risque de piqûres et de maladies lors de mes déplacements en zones à risque.
Pourquoi la protection contre les moustiques est essentielle en voyage ?
Voyager sous les tropiques ou dans des régions humides, c’est s’exposer à des moustiques porteurs de maladies graves comme le paludisme, la dengue et le chikungunya.
Quand j’étais petit, lors d’un voyage en Guadeloupe, ma maman a été littéralement dévorée par les moustiques : elle s’est retrouvée avec plus de 40 piqûres sur chaque jambe.
Dans les Antilles, et particulièrement en Guadeloupe, les moustiques sont très présents à cause du climat chaud et humide, surtout pendant certaines saisons où leur activité explose. Les espèces comme l’Aedes aegypti, très agressives, piquent volontiers en début et en fin de journée et ciblent souvent les jambes et les chevilles.
Ma mère n’était pas la seule à souffrir : dans certaines zones, il n’est pas rare de recevoir des dizaines de piqûres en une seule nuit, surtout si on n’utilise pas de moustiquaire ou de répulsif adapté.
Les moustiques repèrent la chaleur, le CO₂ et les odeurs corporelles, ce qui les attire irrésistiblement vers la peau exposée. Résultat : boutons rouges, démangeaisons intenses, et parfois même un vrai calvaire pour dormir ou marcher sereinement.
C’est une expérience qui marque et qui rappelle à quel point il est essentiel de bien se protéger en voyage, surtout dans des régions où les moustiques peuvent aussi transmettre des maladies comme la dengue ou le chikungunya.
Comprendre les risques : paludisme, dengue, chikungunya
- Le paludisme est transmis par le moustique Anopheles, actif surtout la nuit.
- La dengue et le chikungunya sont véhiculés par les moustiques Aedes, qui piquent principalement le jour.
- Ces maladies peuvent entraîner de la fièvre, des douleurs articulaires, voire des complications graves.
J’ai rencontré des voyageurs qui, pensant être prudents, se sont fait piquer en plein après-midi sur une terrasse ombragée. Résultat : plusieurs jours cloués au lit, parfois à l’hôpital. D’où l’importance d’une protection continue, de jour comme de nuit.
Les répulsifs : première ligne de défense
Choisir le bon répulsif
Après avoir testé de nombreux produits, je privilégie toujours les répulsifs contenant du DEET (30 à 50 %) pour les zones à haut risque. Leur efficacité est reconnue par les centres de vaccination et les organismes de santé du monde entier, offrant jusqu’à 8 à 10 heures de protection.

D’autres alternatives existent :
- Icaridine (ou picaridine) : efficace, moins odorante, bien tolérée par la peau.
- R 3535 : adapté aux femmes enceintes et enfants dès 6 mois.
- Citriodiol et géraniol : solutions végétales pour les adeptes du naturel, mais à renouveler plus souvent.
Je me souviens d’une randonnée en Amazonie où seul un répulsif à forte concentration de DEET m’a permis de dormir sans être dévoré.
Application et astuces
- Toujours appliquer le répulsif sur les zones de peau exposées.
- Ne pas oublier les chevilles, les oreilles et le cou.
- Renouveler l’application après la baignade ou une forte transpiration.
- Imprégner les vêtements avec un spray spécifique, car près de 40 % des piqûres se font à travers le tissu.
Un conseil pratique : acheter les répulsifs adaptés sur place, ils sont souvent mieux formulés pour les moustiques locaux.
Les moustiquaires : dormir en toute sécurité
Dormir sous une moustiquaire imprégnée est, selon mon expérience, la meilleure garantie de nuits paisibles en zone tropicale. J’ai toujours une moustiquaire dans mon sac, même pour les hôtels qui en sont équipés : il m’est arrivé de découvrir des filets troués ou mal installés.

Pour bien choisir et installer sa moustiquaire :
- Privilégier les modèles imprégnés d’insecticide, surtout en zone à risque.
- Vérifier l’absence de trous avant chaque nuit.
- S’assurer que les bords sont bien rentrés sous le matelas.
- Compléter avec un spray insecticide en cas de doute sur l’imprégnation.
Lors d’un trek en Afrique, j’ai vu la différence : ceux qui dormaient sans moustiquaire se réveillaient couverts de piqûres, parfois avec des symptômes inquiétants.
Les vêtements : une barrière physique efficace

Porter des vêtements longs, amples et de couleur claire est une habitude que j’ai adoptée après plusieurs voyages en zone tropicale.
Les tissus tissés serrés comme le nylon ou le polyester offrent une meilleure protection. J’imprègne aussi mes vêtements d’un répulsif spécial, ce qui double leur efficacité.
- Manches longues et pantalons, même quand il fait chaud.
- Chaussettes et chaussures fermées dans les zones infestées.
- Chapeaux à larges bords pour protéger la nuque et le visage.
Les répulsifs atmosphériques et accessoires complémentaires

Pour les soirées en extérieur, j’utilise des spirales, bougies ou encens anti-moustiques. Ces solutions créent une barrière supplémentaire, idéale pour les repas ou les veillées en terrasse. Attention cependant, leur efficacité reste limitée en cas de forte infestation.
J’ai aussi testé les ventilateurs portables : les moustiques détestent les courants d’air, un petit plus appréciable dans les chambres sans climatisation.
5 conseils pratiques pour éviter les piqûres

- Éviter les heures de pointe : les moustiques sont plus actifs à la tombée du jour et à l’aube.
- Limiter les parfums : ils attirent les insectes.
- Éliminer les eaux stagnantes autour de votre hébergement.
- Fermer portes et fenêtres dès la nuit tombée, ou installer des moustiquaires aux ouvertures.
- Prévoir une trousse de premiers soins pour traiter rapidement toute réaction allergique ou infection.
Une fois, en Asie, j’ai oublié de vider un seau d’eau dans la salle de bain. Résultat : une nuée de moustiques au réveil !
Que faire en cas de piqûre ?
Malgré toutes les précautions, il arrive de se faire piquer. J’emporte toujours un baume apaisant ou un stick « après-piqûres » pour calmer les démangeaisons et éviter de gratter, ce qui limite le risque d’infection.
En cas de fièvre, de douleurs articulaires ou de maux de tête dans les jours suivant une piqûre, il est crucial de consulter un médecin et de préciser son séjour en zone à risque. Certains symptômes peuvent évoquer le paludisme ou la dengue, nécessitant un traitement rapide.
Adapter sa protection à la destination

Avant chaque voyage, je consulte les recommandations sanitaires et adapte mon équipement :
- Zone tropicale : répulsif puissant, moustiquaire imprégnée, vêtements longs et imprégnés.
- Zone tempérée : lotion anti-moustique classique, vêtements couvrants, moustiquaire simple si besoin.
Je prends aussi rendez-vous dans un centre de vaccination pour évaluer la nécessité d’un traitement préventif contre le paludisme ou d’autres maladies.
L’importance de la vigilance au retour
Même après le retour, il est recommandé de continuer à se protéger des moustiques pendant au moins 7 jours si l’on présente des symptômes évocateurs de dengue ou de chikungunya, afin d’éviter la propagation de ces maladies en France métropolitaine4
Mon bilan personnel
Après plusieurs années à voyager dans des zones à risque, j’ai compris que la protection contre les moustiques n’est pas une option mais une nécessité. Les anecdotes de voyageurs mal préparés, les nuits blanches à cause des piqûres, les consultations médicales imprévues… tout cela m’a convaincu d’investir dans des protections de qualité et de ne jamais relâcher la vigilance.
Conclusion
Pour voyager sereinement sous les tropiques, il faut combiner répulsifs adaptés, moustiquaires imprégnées, vêtements protecteurs et bonnes pratiques. Cette stratégie globale est la meilleure arme contre les moustiques et les maladies qu’ils transmettent. En partageant mon expérience, j’espère vous aider à profiter pleinement de vos aventures, sans mauvaises surprises.
FAQ : Protéger efficacement contre les moustiques en voyage
Pourquoi la protection contre les moustiques est-elle essentielle en voyage ?
La protection contre les moustiques est cruciale car ces insectes peuvent transmettre des maladies graves comme le paludisme, la dengue et le chikungunya. Voyager dans des régions tropicales ou humides expose à ces risques, et une simple piqûre peut avoir des conséquences sérieuses sur la santé. La prévention permet d’éviter des complications et de profiter pleinement du voyage.
Quels sont les principaux risques liés aux piqûres de moustiques ?
Les principaux risques sont le paludisme, transmis par le moustique Anopheles (actif la nuit), et la dengue et le chikungunya, véhiculés par les moustiques Aedes (actifs le jour). Ces maladies peuvent provoquer fièvre, douleurs articulaires et parfois des complications graves nécessitant une hospitalisation.
Quel répulsif choisir pour une protection optimale ?
Pour les zones à haut risque, je recommande les répulsifs contenant du DEET à 30-50 %, reconnus pour leur efficacité jusqu’à 8 à 10 heures. L’icaridine (picaridine) et le R 3535 sont de bonnes alternatives, notamment pour les enfants et femmes enceintes. Les solutions naturelles comme le citriodiol et le géraniol peuvent convenir, mais nécessitent des applications plus fréquentes.
Comment bien appliquer un répulsif anti-moustique ?
Il faut appliquer le répulsif sur toutes les zones de peau exposées, sans oublier les chevilles, oreilles et le cou. Il est important de renouveler l’application après la baignade ou une forte transpiration. J’imprègne aussi mes vêtements avec un spray spécifique, car de nombreuses piqûres se font à travers les tissus.
Pourquoi utiliser une moustiquaire imprégnée ?
Dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide est la meilleure garantie de nuits tranquilles en zone tropicale. Cela protège des piqûres nocturnes, surtout lorsque les chambres ne sont pas équipées de climatisation ou de protections efficaces. Je vérifie toujours l’absence de trous et que la moustiquaire est bien installée sous le matelas.
Quels vêtements porter pour limiter les piqûres ?
Je privilégie les vêtements longs, amples et de couleur claire, en tissus tissés serrés comme le nylon ou le polyester. J’imprègne aussi mes vêtements d’un répulsif spécial. Même quand il fait chaud, manches longues, pantalons, chaussettes et chaussures fermées sont recommandés, ainsi qu’un chapeau à large bord.
Les répulsifs atmosphériques sont-ils efficaces ?
Les spirales, bougies et encens anti-moustiques offrent une protection d’appoint, surtout lors des repas ou des soirées en extérieur. Leur efficacité reste limitée en cas de forte infestation, mais ils créent une barrière supplémentaire. J’utilise aussi parfois des ventilateurs portables, car les moustiques n’aiment pas les courants d’air.
Quels sont les conseils pratiques pour éviter les piqûres ?
J’évite les heures où les moustiques sont les plus actifs (aube et crépuscule), je limite les parfums, j’élimine les eaux stagnantes autour de mon hébergement, je ferme portes et fenêtres dès la nuit tombée, et je prévois une trousse de premiers soins pour traiter rapidement toute réaction allergique ou infection.
Que faire en cas de piqûre de moustique ?
En cas de piqûre, j’utilise un baume apaisant ou un stick « après-piqûres » pour calmer les démangeaisons et éviter de gratter. Si des symptômes comme la fièvre, des douleurs articulaires ou des maux de tête apparaissent dans les jours suivants, il est essentiel de consulter un médecin et de signaler son séjour en zone à risque.
Comment adapter sa protection selon la destination ?
Avant chaque voyage, je consulte les recommandations sanitaires. Pour les zones tropicales, j’opte pour un répulsif puissant, une moustiquaire imprégnée et des vêtements longs et imprégnés. Pour les zones tempérées, une lotion anti-moustique classique, des vêtements couvrants et une moustiquaire simple suffisent souvent. Je consulte aussi un centre de vaccination pour évaluer la nécessité d’un traitement préventif.
Faut-il rester vigilant au retour de voyage ?
Oui, il est conseillé de continuer à se protéger des moustiques pendant au moins 7 jours après le retour si l’on présente des symptômes évocateurs de dengue ou de chikungunya, pour éviter la propagation de ces maladies en France métropolitaine.
Quel est le bilan personnel sur la protection contre les moustiques ?
Après plusieurs années de voyages en zones à risque, j’ai compris que la protection contre les moustiques est indispensable. Les anecdotes de voyageurs mal préparés, les nuits blanches et les consultations médicales imprévues m’ont convaincu d’investir dans des protections de qualité et de rester vigilant en toutes circonstances.
Quelle est la meilleure stratégie globale pour voyager sereinement ?
La meilleure stratégie combine répulsifs adaptés, moustiquaires imprégnées, vêtements protecteurs et bonnes pratiques. Cette approche globale est la plus efficace pour éviter les piqûres et les maladies transmises par les moustiques, et permet de profiter pleinement de ses voyages sans mauvaises surprises.
L'auteur du blog
Je suis Nicolas, le fondateur du blog Nunkie.
J’ai créé ce blog pour vous aider à explorer le monde avec confiance. Après avoir parcouru de nombreux pays, découvert des cultures variées et testé divers modes de transport, je vous partage mes expériences et mes conseils sur ce blog.
Mon objectif : vous inspirer et vous équiper pour devenir un voyageur averti et curieux !