Imaginez arriver à l’aéroport sans fouiller dans votre sac à la recherche d’un bout de papier. D’ici 2028, les cartes d’embarquement physiques appartiendront au passé, remplacées par un pass de voyage numérique et la reconnaissance faciale.
L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) pilote cette révolution, déjà testée par des compagnies comme Ryanair. Plus rapide, plus écologique, mais aussi plus intrusive : plongée dans l’avenir du voyage aérien.
2028, l’année où le papier disparaît des aéroports
L’OACI a fixé un cap clair : supprimer les cartes d’embarquement papier d’ici 2028. Ce projet, baptisé Digital Travel Credential (DTC), repose sur un système unifié stocké sur smartphone.
- Comment ça marche ? Dès la réservation, vous téléchargez un pass numérique lié à votre passeport.
- À l’aéroport, des scanners faciaux vérifient votre identité aux points-clés : enregistrement, contrôle de sécurité, embarquement.
- Avantage majeur : fini les files d’attente. À Amsterdam-Schiphol, les tests ont réduit les temps d’embarquement de 40%.
Ryanair, pionnier de la dématérialisation dès 2025
Ryanair n’a pas attendu 2028 pour agir. Dès novembre 2025, la low cost supprime les cartes papier.
- myRyanair, l’appli star, devient indispensable. Elle génère le pass numérique, met à jour les vols en temps réel et propose des solutions en cas de retard.
- Impact écologique : 300 tonnes de papier économisées sur 10 ans.
« Lors d’un vol Dublin-Paris, j’ai oublié d’imprimer ma carte. Grâce à l’appli, j’ai embarqué en 30 secondes. Un gain de stress énorme », témoigne Marc, voyageur fréquent.
Reconnaissance faciale : entre fluidité et craintes
Le visage devient votre sésame, mais à quel prix ?
- Données biométriques : stockées localement sur votre téléphone, selon les recommandations du Comité européen de la protection des données (CEPD).
- Cas d’urgence : des bornes alternatives seront disponibles pour les sans-smartphone ou en cas de panne.
« Je me méfie des fuites de données, mais l’OACI promet un chiffrement renforcé. À voir… », confie Sophie, une passagère sceptique.
Une révolution comparable au billet électronique
Les plus de 30 ans se souviennent de la transition vers les billets électroniques dans les années 2000. Le DTC va plus loin :
- Automatisation : plus besoin de s’enregistrer. Votre présence est détectée via la reconnaissance faciale.
- Flexibilité : en cas de changement d’avion, le pass se met à jour automatiquement.
L’aéroport du futur se dessine (et il est connecté)
Pour accueillir cette technologie, les aéroports s’équipent massivement :
- Infrastructures : couloirs biométriques comme à Singapour, scanners faciaux aux portes d’embarquement.
- Investissements : 2,1 milliards de dollars dépensés en 2025 par les aéroports européens pour cette transition.
Conclusion : un bond en avant sous conditions
La fin des cartes d’embarquement papier marque une ère plus fluide et durable. Mais le succès dépendra :
- De la protection des données, encore floue pour 58% des voyageurs.
- De l’accessibilité pour tous, notamment les personnes âgées ou technophobes.
« En tant que journaliste spécialisé, je vois ici une opportunité historique de moderniser l’aviation. Reste à ne pas répéter les erreurs des passeports biométriques mal sécurisés en 2022 », analyse Jean-Luc, expert en technologies aéroportuaires.
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FAQ
Qu’est-ce que la fin des cartes d’embarquement papier signifie pour les voyageurs ?
La fin des cartes d’embarquement papier signifie que d’ici 2028, les passagers n’auront plus besoin d’imprimer ou de présenter un billet physique. Ils utiliseront un pass de voyage numérique stocké sur smartphone, associé à la reconnaissance faciale pour valider leur identité et embarquer plus rapidement.
Comment fonctionne le pass de voyage numérique avec reconnaissance faciale ?
Après la réservation, le pass numérique est téléchargé sur le smartphone du voyageur. À l’aéroport, des scanners faciaux vérifient l’identité du passager aux étapes clés : enregistrement, contrôle de sécurité, embarquement. Ce système vise à fluidifier le parcours et réduire les files d’attente.
Quelles compagnies ont déjà adopté ce système ?
Ryanair est pionnière dans cette transition. Dès novembre 2025, elle supprimera les cartes d’embarquement papier, imposant l’utilisation de sa carte numérique via l’application myRyanair. Cette démarche permet aussi de réaliser des économies écologiques importantes.
Quelles sont les garanties concernant la protection des données personnelles ?
Les données biométriques utilisées pour la reconnaissance faciale sont stockées localement sur le téléphone, avec un chiffrement renforcé, conformément aux recommandations du Comité européen de la protection des données (CEPD). Des mesures sont prévues pour assurer la sécurité et la confidentialité.
Que se passe-t-il en cas de problème technique ou pour les voyageurs sans smartphone ?
Des bornes alternatives et des solutions d’assistance seront mises en place pour les passagers sans smartphone ou en cas de panne. Ryanair, par exemple, prévoit une assistance gratuite à l’aéroport si le smartphone est déchargé ou perdu.
Cette transition est-elle comparable à une précédente révolution dans le voyage aérien ?
Oui, cette évolution rappelle celle du passage au billet électronique dans les années 2000, mais va plus loin avec une automatisation complète du processus via la reconnaissance faciale et une mise à jour en temps réel des informations de vol.
Comment les aéroports se préparent-ils à cette nouvelle ère ?
Les aéroports investissent massivement dans les infrastructures biométriques, comme les couloirs de reconnaissance faciale et les scanners aux portes d’embarquement. En 2025, plus de 2 milliards de dollars ont été dépensés en Europe pour cette transition.
Quels sont les principaux défis à relever pour que ce système soit un succès ?
Les défis majeurs concernent la protection des données personnelles, encore source d’inquiétudes pour une majorité de voyageurs, et l’accessibilité pour tous, notamment les personnes âgées ou peu familières avec les technologies numériques.
L'auteur du blog
Je suis Nicolas, le fondateur du blog Nunkie.
J’ai créé ce blog pour vous aider à explorer le monde avec confiance. Après avoir parcouru de nombreux pays, découvert des cultures variées et testé divers modes de transport, je vous partage mes expériences et mes conseils sur ce blog.
Mon objectif : vous inspirer et vous équiper pour devenir un voyageur averti et curieux !
