DJI Mini 4 Pro : Test et avis complet du drone ultra-léger

Le DJI Mini 4 Pro représente une avancée majeure dans l’univers des drones compacts, offrant des fonctionnalités professionnelles dans un format de moins de 249 grammes.

Équipé d’un capteur CMOS 1/1.3 pouce de 48MP, d’une détection d’obstacles omnidirectionnelle et d’une autonomie pouvant atteindre 34 minutes, ce drone combine portabilité exceptionnelle et performances de haut niveau pour les créateurs de contenu.

Une révolution dans la poche : présentation du DJI Mini 4 Pro

Quand on parle de drones, le compromis entre taille et performances a toujours été un défi majeur pour les fabricants. DJI a réussi à repousser ces limites avec le Mini 4 Pro, successeur du très apprécié Mini 3 Pro. Après plusieurs semaines d’utilisation intensive dans diverses conditions, je peux affirmer que ce petit bijou technologique mérite amplement l’attention qu’il suscite.

En tant que photographe et vidéaste passionné de drones depuis plus de sept ans, j’ai eu l’occasion de tester de nombreux modèles, des plus imposants aux plus compacts. Le Mini 4 Pro m’a particulièrement impressionné par sa capacité à offrir des fonctionnalités dignes de modèles bien plus volumineux et onéreux, tout en restant sous la barre fatidique des 249 grammes – un avantage considérable pour éviter les contraintes réglementaires dans de nombreux pays.

Mon premier vol avec le Mini 4 Pro restera mémorable. C’était sur les falaises de la côte normande, avec un vent assez soutenu qui aurait normalement rendu les prises de vue délicates avec un drone si léger. Pourtant, la stabilité était remarquable et les images capturées d’une netteté surprenante. Cette première expérience a immédiatement confirmé que DJI avait franchi un cap important avec ce modèle.

Caractéristiques techniques : la puissance en format mini

Fiche technique complète

Le DJI Mini 4 Pro impressionne par ses spécifications techniques qui rivalisent avec des drones bien plus imposants :

• Poids : 248 grammes (sous la limite réglementaire de 249g).
• Capteur photo : CMOS 1/1.3 pouce.
• Résolution photo : 48 mégapixels.
• Résolution vidéo maximale : 4K à 100 fps (ralenti) et HDR à 60 fps.
• Formats vidéo avancés : D-Log M 10 bits et HLG.
• Ouverture : f/1.7 fixe.
• Stabilisation : Nacelle mécanique 3 axes avec rotation verticale.
• Autonomie : Jusqu’à 34 minutes (batterie standard) ou 45 minutes (batterie Plus).
• Transmission : Système O4 avec portée jusqu’à 20 km (FCC) ou 10 km (CE).
• Détection d’obstacles : Omnidirectionnelle (360°).
• Mémoire interne : 32 Go.
• Vitesse maximale : 16 m/s (environ 58 km/h).
• Résistance au vent : Jusqu’à 10,7 m/s (environ 38 km/h).

Ces caractéristiques placent le Mini 4 Pro dans une catégorie à part, offrant des performances dignes de drones professionnels dans un format ultra-compact.

Améliorations par rapport au Mini 3 Pro

Ayant utilisé intensivement le Mini 3 Pro pendant plus d’un an, j’ai pu constater plusieurs améliorations significatives sur ce nouveau modèle :

• Détection d’obstacles omnidirectionnelle : Contrairement au Mini 3 Pro qui ne détectait pas les obstacles latéraux, le Mini 4 Pro offre une protection à 360°.
• Système de transmission O4 : La qualité du flux vidéo passe à 1080p/60fps (contre 1080p/30fps sur le Mini 3 Pro).
• Performances vidéo améliorées : Possibilité de filmer en 4K/100fps pour des ralentis fluides et en 4K/60fps HDR.
• Nouvelles fonctionnalités intelligentes : Ajout du mode Waypoint et amélioration de l’ActiveTrack 360° avec suivi de sujet plus performant.
• Processeur d’image plus puissant : Meilleur traitement en basse lumière et réduction du bruit.

Lors d’une session de tournage au coucher du soleil, j’ai été particulièrement impressionné par la différence de qualité en conditions de faible luminosité. Là où le Mini 3 Pro commençait à montrer ses limites avec un bruit numérique assez présent, le Mini 4 Pro a conservé un niveau de détail remarquable tout en maîtrisant le bruit.

Performances en vol : stabilité et réactivité au rendez-vous

Comportement face au vent

L’un des défis majeurs pour les drones ultra-légers est leur résistance au vent. Avec ses 248 grammes, on pourrait craindre que le Mini 4 Pro soit facilement déstabilisé. Pourtant, lors de mes tests en bord de mer avec des rafales atteignant 30 km/h, j’ai été agréablement surpris par sa stabilité.

Le drone résiste admirablement aux conditions venteuses modérées, même si l’autonomie s’en trouve significativement réduite. Dans ces conditions, j’ai constaté que l’autonomie annoncée de 34 minutes pouvait chuter à environ 15-20 minutes, ce qui reste néanmoins très correct pour un drone de cette catégorie.

Un jour particulièrement venteux sur les hauteurs de La Hague, j’ai reçu une alerte “vent fort” sur l’application DJI Fly, m’informant que le retour automatique (RTH) pourrait être compromis. J’ai alors décidé de ramener manuellement le drone, ce qui s’est fait sans difficulté malgré les conditions difficiles.

Autonomie réelle

L’autonomie est un point crucial pour tout utilisateur de drone. DJI annonce jusqu’à 34 minutes avec la batterie standard et jusqu’à 45 minutes avec la batterie Plus (qui fait dépasser la limite des 249g).

En conditions réelles, voici ce que j’ai pu observer :

• Sans vent : Environ 25-28 minutes d’autonomie effective.
• Vent modéré : Entre 20 et 25 minutes.
• Vent fort : 15 à 20 minutes.

Ces chiffres sont tout à fait honorables pour un drone de cette taille et permettent de réaliser des sessions de vol confortables. J’ai pris l’habitude de toujours emporter au moins deux batteries supplémentaires lors de mes sorties, ce qui me garantit plus d’une heure de vol cumulée.

Portée et qualité de transmission

Le système de transmission O4 (OcuSync 4) représente une avancée majeure par rapport à la génération précédente. Avec une portée théorique de 10 km en norme CE (Europe) et jusqu’à 20 km en norme FCC (Amérique du Nord), le Mini 4 Pro offre une tranquillité d’esprit appréciable.

La qualité du flux vidéo en 1080p/60fps est particulièrement impressionnante, offrant une expérience de pilotage fluide et réactive. Lors d’un vol en zone semi-urbaine, j’ai pu maintenir une connexion stable jusqu’à environ 3 km de distance, ce qui est remarquable compte tenu des nombreuses sources d’interférences potentielles.

Qualité d’image : des résultats professionnels

Performances photo

Le capteur CMOS 1/1.3 pouce de 48 mégapixels délivre des photos de grande qualité, avec un niveau de détail impressionnant et une bonne dynamique. Les clichés sont nets jusqu’à 400 ISO, avec une dégradation très progressive au-delà.

J’ai particulièrement apprécié la possibilité de capturer des images en format RAW 48MP, offrant une grande latitude pour la post-production. Les panoramas automatiques sont également très réussis, avec un assemblage précis et naturel.

Lors d’une session photo au lever du soleil sur les falaises normandes, j’ai été bluffé par la capacité du Mini 4 Pro à capturer à la fois les détails des zones d’ombre et la richesse des couleurs du ciel, sans avoir recours au bracketing.

Performances vidéo

C’est en vidéo que le Mini 4 Pro se démarque véritablement. La possibilité de filmer en 4K/60fps HDR ou en 4K/100fps pour des ralentis spectaculaires place ce petit drone au niveau de modèles bien plus onéreux.

Le format D-Log M 10 bits offre une grande latitude en post-production, permettant de récupérer des détails dans les hautes lumières et les ombres. J’ai réalisé plusieurs séquences en contre-jour qui auraient été difficiles à exploiter avec un drone moins performant.

La stabilisation de la nacelle 3 axes est exemplaire, produisant des images parfaitement fluides même dans des conditions venteuses. La possibilité de basculer en mode vertical pour les réseaux sociaux est un atout majeur qui m’a fait gagner un temps précieux en post-production.

Performances en basse lumière

Les performances en basse lumière constituent une amélioration notable par rapport au Mini 3 Pro. Le nouveau processeur d’image gère mieux le bruit numérique tout en préservant les détails.

Le mode nuit dédié fonctionne remarquablement bien, permettant de capturer des séquences exploitables jusqu’à environ 1600 ISO. J’ai pu réaliser des time-lapses au crépuscule avec des résultats étonnamment propres pour un drone de cette catégorie.

Fonctionnalités intelligentes : l’IA au service de la créativité

ActiveTrack 360° et suivi de sujet

La fonction ActiveTrack 360° a été considérablement améliorée sur le Mini 4 Pro. Grâce à la détection d’obstacles omnidirectionnelle, le drone peut désormais suivre un sujet tout en évitant automatiquement les obstacles sur sa trajectoire.

J’ai testé cette fonction en forêt, un environnement particulièrement complexe, et j’ai été impressionné par la capacité du drone à me suivre entre les arbres tout en maintenant une distance de sécurité appropriée. Il y a eu quelques moments où le drone s’est arrêté face à une configuration d’obstacles trop complexe, préférant la sécurité à la poursuite du sujet – une décision sage que j’ai appréciée.

Waypoints et vols programmés

L’ajout du mode Waypoints est une nouveauté bienvenue qui permet de programmer des trajectoires de vol précises. Cette fonction, auparavant réservée aux modèles haut de gamme, offre des possibilités créatives étendues pour les time-lapses et les séquences complexes.

J’ai utilisé cette fonction pour créer un hyperlapse au-dessus d’un village côtier, avec plusieurs points de passage précis et des mouvements de caméra fluides entre chaque point. Le résultat était d’une précision remarquable, impossible à réaliser manuellement avec la même régularité.

QuickShots et MasterShots

Les modes QuickShots (Dronie, Cercle, Spirale, etc.) sont toujours présents et fonctionnent avec une efficacité redoutable. Ces modes automatisés permettent de réaliser des séquences dynamiques en quelques secondes, idéales pour les réseaux sociaux.

Le mode MasterShots, bien que moins utilisé par les créateurs expérimentés, offre une solution clé en main pour les débutants souhaitant obtenir rapidement des séquences variées d’un même sujet.

Expérience utilisateur : simplicité et ergonomie

Application DJI Fly

L’application DJI Fly reste un modèle d’ergonomie dans l’univers des drones. L’interface est claire, intuitive et donne accès à l’ensemble des fonctionnalités sans surcharge visuelle.

Les paramètres de vol et de prise de vue sont facilement accessibles, et les informations essentielles (altitude, distance, autonomie restante) sont toujours visibles. L’application propose également des tutoriels intégrés qui s’avèrent précieux pour les débutants.

Télécommandes compatibles

Le Mini 4 Pro est compatible avec deux télécommandes :

• La DJI RC-N2 (sans écran intégré, nécessite un smartphone).
• La DJI RC 2 (avec écran 5,5 pouces intégré).

J’ai principalement utilisé la DJI RC 2, qui offre une expérience nettement plus confortable avec son écran lumineux et ses commandes dédiées. L’absence de smartphone à connecter permet un déploiement plus rapide et une meilleure autonomie globale.

Lors d’une sortie improvisée, j’ai pu sortir le drone de son sac, déplier les bras et décoller en moins d’une minute – un gain de temps précieux pour capturer un moment fugace.

Accessoires et écosystème

Batteries et autonomie

DJI propose deux types de batteries pour le Mini 4 Pro :

• La batterie standard (34 minutes d’autonomie théorique).
• La batterie Plus (45 minutes d’autonomie théorique).

Il est important de noter que la batterie Plus fait dépasser le drone au-delà des 249 grammes, le soumettant potentiellement à des restrictions réglementaires supplémentaires selon les pays.

Le hub de charge à trois batteries est un accessoire presque indispensable pour les sessions prolongées, permettant de recharger efficacement plusieurs batteries sans avoir à les permuter manuellement.

Filtres ND et accessoires optiques

Les filtres ND (Neutral Density) sont essentiels pour maintenir une vitesse d’obturation appropriée en vidéo, particulièrement par temps ensoleillé. DJI propose un kit de filtres ND spécifiquement conçu pour le Mini 4 Pro.

J’ai également testé le filtre grand-angle, qui élargit considérablement le champ de vision. L’effet est impressionnant lorsque la nacelle est à l’horizontale, mais peut créer des distorsions peu flatteuses lorsqu’elle est inclinée vers le haut ou le bas.

Comparaison avec la concurrence

Le DJI Mini 4 Pro se démarque par sa combinaison de poids léger, d’excellentes capacités vidéo et photo, et une bonne autonomie. Il offre également une détection d’obstacles omnidirectionnelle, ce qui est rare dans cette catégorie de poids.

Cependant, certains concurrents comme l’Autel EVO Nano+ proposent un capteur photo légèrement supérieur, tandis que le Skydio X10 excelle en autonomie et en détection d’obstacles, mais au prix d’un poids beaucoup plus élevé.

Aspects pratiques et considérations d’achat

Prix et configurations disponibles

Le DJI Mini 4 Pro est disponible en plusieurs configurations :

• Version drone seul : environ 799€.
• Combo standard (drone + télécommande RC-N2 + accessoires) : environ 999€.
• Combo Fly More (drone + télécommande + batteries supplémentaires + hub de charge) : environ 1199€.
• Combo Fly More avec DJI RC 2 : environ 1399€.

L’investissement peut sembler conséquent, mais il reste compétitif compte tenu des performances offertes. Pour un usage régulier, je recommande vivement le Combo Fly More avec la télécommande DJI RC 2, qui offre le meilleur confort d’utilisation.

Réglementation et certification

Le Mini 4 Pro pèse moins de 249 grammes, ce qui le place dans la catégorie la moins contraignante en termes de réglementation dans de nombreux pays. En Europe, il est certifié C0, ce qui simplifie considérablement son utilisation.

Il reste néanmoins essentiel de se conformer aux règles locales concernant les zones de vol autorisées et les hauteurs maximales. L’application DJI Fly intègre d’ailleurs une fonction GEO qui alerte l’utilisateur des restrictions en vigueur dans la zone de vol.

Conseils d’utilisation et astuces

Optimiser les paramètres vidéo

Pour tirer le meilleur parti du Mini 4 Pro en vidéo, voici quelques réglages que j’ai affinés après plusieurs semaines d’utilisation :

• Profil couleur : D-Log M pour une flexibilité maximale en post-production.
• Résolution : 4K/30fps pour la plupart des usages, 4K/60fps pour les mouvements rapides.
• Vitesse d’obturation : Idéalement le double de la fréquence d’images (1/60s pour 30fps).
• ISO : Maintenir sous 400 ISO quand possible pour préserver la qualité.
• Style d’image : Réduire légèrement la netteté (-1) pour un rendu plus cinématique.

Ces réglages m’ont permis d’obtenir des séquences de qualité professionnelle nécessitant un minimum de post-production.

Maximiser l’autonomie

Pour optimiser l’autonomie du Mini 4 Pro, j’ai adopté quelques habitudes :

• Voler en mode Normal plutôt qu’en mode Sport quand la vitesse n’est pas essentielle.
• Éviter les accélérations et décélérations brutales.
• Maintenir le drone face au vent.

• Maintenir le drone face au vent lors des prises de vue statiques pour réduire la consommation.
• Désactiver les fonctions non essentielles comme le suivi de sujet quand elles ne sont pas utilisées.
• Atterrir quand la batterie atteint 20% pour conserver une marge de sécurité.

Ces petites astuces m’ont permis de gagner jusqu’à 5 minutes d’autonomie supplémentaire par vol, ce qui peut faire toute la différence pour capturer une séquence parfaite.

Techniques de vol cinématiques

Le Mini 4 Pro se prête particulièrement bien aux mouvements cinématiques grâce à sa stabilité et sa maniabilité. Voici quelques techniques que j’ai perfectionnées :

• Reveal (dévoilement) : Commencer avec la caméra pointée vers le sol ou un objet proche, puis incliner progressivement la nacelle pour révéler le paysage.
• Orbit (orbite) : Utiliser le mode Point d’intérêt pour réaliser des cercles parfaits autour d’un sujet.
• Dolly Zoom : Combiner un mouvement avant du drone avec un zoom arrière numérique pour créer un effet de compression de perspective.
• Tilt-up reveal : Voler bas au-dessus d’un obstacle puis incliner la caméra vers le haut pour révéler le paysage.

Lors d’un tournage sur les côtes normandes, j’ai utilisé la technique du reveal en partant d’un gros plan sur les vagues pour progressivement dévoiler les imposantes falaises. L’effet était saisissant et a donné une dimension cinématique à une scène pourtant simple.

Retour d’expérience après 3 mois d’utilisation

Points forts confirmés

Après trois mois d’utilisation intensive du Mini 4 Pro dans diverses conditions, je peux confirmer plusieurs points forts majeurs :

• Portabilité exceptionnelle : Sa taille compacte m’a permis de l’emporter partout, même lors de randonnées où chaque gramme compte.
• Qualité d’image remarquable : Les vidéos en 4K sont d’une netteté impressionnante pour un drone de cette catégorie.
• Autonomie satisfaisante : Les 25-28 minutes d’autonomie réelle sont suffisantes pour la plupart des usages.
• Détection d’obstacles efficace : Le système omnidirectionnel m’a évité plusieurs collisions potentielles.
• Facilité d’utilisation : La courbe d’apprentissage est douce même pour les débutants.

Ces qualités font du Mini 4 Pro un compagnon idéal pour les créateurs de contenu nomades ou les voyageurs soucieux de la qualité de leurs images.

Limites identifiées

Malgré ses nombreuses qualités, j’ai également identifié quelques limitations :

• Performances par vent fort : Au-delà de 30-35 km/h, le drone devient difficile à contrôler précisément.
• Autonomie réduite en conditions difficiles : L’autonomie peut chuter drastiquement par temps froid ou venteux.
• Absence d’ouverture variable : L’ouverture fixe f/1.7 oblige à utiliser des filtres ND pour maintenir une vitesse d’obturation appropriée.
• Mémoire interne limitée : Les 32 Go intégrés se remplissent rapidement en 4K, nécessitant une carte SD supplémentaire.
• Prix des accessoires : Les batteries supplémentaires et autres accessoires officiels DJI restent onéreux.

Ces limitations sont toutefois à mettre en perspective avec la catégorie ultra-légère du drone et n’entament pas significativement son attrait global.

Fiabilité à long terme

En termes de fiabilité, le Mini 4 Pro s’est montré exemplaire durant ces trois mois d’utilisation. Je n’ai rencontré aucun problème matériel ou logiciel significatif, malgré une utilisation dans des conditions parfois difficiles (embruns marins, températures variables, etc.).

La qualité de fabrication est perceptible dans chaque détail, des bras pliables aux hélices en passant par la nacelle. Les mises à jour régulières du firmware ont également apporté des améliorations bienvenues et corrigé quelques bugs mineurs.

Verdict final : pour qui est fait le DJI Mini 4 Pro ?

Profils d’utilisateurs idéaux

Le DJI Mini 4 Pro s’adresse particulièrement à plusieurs types d’utilisateurs :

• Créateurs de contenu nomades : Sa portabilité exceptionnelle et sa qualité d’image en font un outil idéal pour les voyageurs souhaitant capturer des images aériennes sans s’encombrer.
• Vloggers et influenceurs : Le mode vertical et les fonctions de suivi automatique sont parfaitement adaptés aux besoins des créateurs pour les réseaux sociaux.
• Photographes et vidéastes amateurs : La simplicité d’utilisation combinée à des fonctions avancées permet une courbe d’apprentissage progressive.
• Professionnels recherchant un drone secondaire : Sa légèreté en fait un complément idéal à un équipement plus imposant pour les situations où la discrétion et la rapidité de déploiement sont essentielles.

Pour ma part, en tant que créateur de contenu régulièrement en déplacement, le Mini 4 Pro est devenu mon drone principal pour sa polyvalence et sa facilité de transport.

Rapport qualité-prix

Avec un prix de départ d’environ 799€ pour le drone seul, le Mini 4 Pro se positionne dans le segment premium des drones ultra-légers. Ce positionnement tarifaire est-il justifié ?

Après trois mois d’utilisation intensive, je considère que le rapport qualité-prix est excellent, particulièrement si l’on considère :

• La qualité de fabrication irréprochable
• Les performances photo/vidéo dignes de drones bien plus onéreux
• Les fonctionnalités avancées (détection d’obstacles omnidirectionnelle, ActiveTrack, etc.)
• La simplicité d’utilisation et la fiabilité du système

Pour les utilisateurs occasionnels, l’investissement peut sembler conséquent. Mais pour ceux qui utiliseront régulièrement leur drone, la différence de qualité et de fonctionnalités par rapport aux modèles d’entrée de gamme justifie amplement le prix demandé.

Alternatives à considérer

Si le Mini 4 Pro ne correspond pas exactement à vos besoins ou à votre budget, voici quelques alternatives à considérer :

• DJI Mini 3 (non Pro) : Moins cher, il conserve l’essentiel des fonctionnalités de base mais perd la détection d’obstacles et certaines capacités vidéo avancées.
• DJI Mini 3 Pro : Désormais disponible à prix réduit, il reste un excellent choix si la détection d’obstacles omnidirectionnelle n’est pas essentielle pour vous.
• DJI Air 3 : Plus lourd mais offrant un système à double caméra incluant un téléobjectif, idéal pour ceux qui privilégient la polyvalence photographique à la portabilité.
• Autel Evo Nano+ : Une alternative intéressante hors de l’écosystème DJI, avec d’excellentes performances en basse lumière.

Personnellement, après avoir testé plusieurs de ces alternatives, je reste convaincu que le Mini 4 Pro offre le meilleur équilibre entre portabilité, qualité d’image et fonctionnalités avancées.

Conclusion : une référence dans sa catégorie

Le DJI Mini 4 Pro représente un accomplissement remarquable dans l’univers des drones ultra-légers. Il parvient à combiner une portabilité exceptionnelle avec des performances dignes de modèles professionnels bien plus imposants et onéreux.

Sa capacité à capturer des images de haute qualité tout en restant sous la barre symbolique des 249 grammes en fait un outil précieux pour les créateurs de contenu soucieux de la qualité de leurs productions tout en souhaitant minimiser les contraintes réglementaires et logistiques.

Les améliorations apportées par rapport au Mini 3 Pro sont substantielles et justifient l’investissement, particulièrement pour ceux qui valorisent la détection d’obstacles omnidirectionnelle et les capacités vidéo avancées.

Après trois mois d’utilisation intensive dans diverses conditions, je peux affirmer que le Mini 4 Pro est devenu mon drone de prédilection pour la majorité de mes projets. Sa combinaison unique de portabilité, de qualité d’image et de fonctionnalités intelligentes en fait un compagnon idéal pour capturer le monde d’en haut, que ce soit lors de voyages, d’événements ou de projets créatifs personnels.

Si vous recherchez un drone capable de vous suivre partout sans compromis majeur sur la qualité des images, le DJI Mini 4 Pro mérite amplement votre attention. Il représente aujourd’hui ce qui se fait de mieux dans la catégorie des drones de moins de 249 grammes et établit une nouvelle référence que les concurrents auront du mal à égaler.

Où se procurer le DJI Mini 4 Pro ?

FAQ : Réponses aux questions fréquentes

Quelle est la différence principale entre le Mini 4 Pro et le Mini 3 Pro ?

La différence la plus significative est la détection d’obstacles omnidirectionnelle du Mini 4 Pro, qui offre une protection à 360° contre les collisions, alors que le Mini 3 Pro ne détecte pas les obstacles latéraux. Le Mini 4 Pro propose également de meilleures performances vidéo (4K/100fps, HDR 60fps) et un système de transmission O4 plus performant.

Le Mini 4 Pro est-il adapté aux débutants ?

Oui, malgré ses capacités avancées, le Mini 4 Pro reste très accessible aux débutants grâce à son interface intuitive et ses nombreux modes de vol assistés. La détection d’obstacles omnidirectionnelle constitue également un filet de sécurité appréciable pour les pilotes moins expérimentés. Je recommande toutefois de s’entraîner dans des espaces ouverts avant de tenter des manœuvres plus complexes.

Quelle télécommande choisir : RC-N2 ou RC 2 ?

Si votre budget le permet, la DJI RC 2 avec écran intégré offre une expérience nettement plus confortable et pratique. Elle élimine la nécessité de connecter un smartphone, permet un déploiement plus rapide et offre une meilleure visibilité en plein soleil. Pour les utilisateurs occasionnels, la RC-N2 reste néanmoins une option viable en utilisant un smartphone récent comme écran.

Faut-il acheter des filtres ND pour le Mini 4 Pro ?

Pour les utilisateurs souhaitant réaliser des vidéos de qualité professionnelle, les filtres ND sont presque indispensables. Ils permettent de maintenir une vitesse d’obturation appropriée (généralement le double de la fréquence d’images) pour obtenir un flou de mouvement naturel, particulièrement par temps ensoleillé. Un kit de base comprenant ND8, ND16 et ND32 couvre la plupart des situations courantes.

Le Mini 4 Pro est-il utilisable professionnellement ?

Absolument. Malgré sa taille compacte, le Mini 4 Pro délivre des images de qualité professionnelle grâce à son capteur 1/1.3″ de 48MP et ses capacités vidéo avancées (D-Log M 10 bits, 4K/100fps). J’ai personnellement utilisé des séquences tournées avec ce drone dans plusieurs projets professionnels, et elles s’intègrent parfaitement avec des images provenant d’équipements bien plus onéreux. Sa discrétion et sa rapidité de déploiement en font même un atout précieux dans certaines situations de tournage.

L'auteur du blog

Je suis Nicolas, le fondateur du blog Nunkie.

J’ai créé ce blog pour vous aider à explorer le monde avec confiance. Après avoir parcouru de nombreux pays, découvert des cultures variées et testé divers modes de transport, je vous partage mes expériences et mes conseils sur ce blog.

Mon objectif : vous inspirer et vous équiper pour devenir un voyageur averti et curieux !